Du 26 au 29 octobre s’est tenu à Namur le KIKK Festival, un événement incontournable dans le monde des industries culturelles et créatives. Notre Délégation Générale Wallonie - Bruxelles en Espagne et l’AWEx se sont rendues en Belgique pour participer à cet événement, accompagnées d’une délégation espagnole composée de María Negri, Manager de Diboos, et de Francisco Asensi, directeur de l’innovation et des partenariats chez DeAPlaneta Entertainment.
Le KIKK Festival joue un rôle essentiel en soulignant l’importance du développement de la créativité numérique. C’est un mélange fascinant d’arts, de sciences, de technologies, de cultures et d’innovations qui attire les professionnels et le grand public.
Ce festival est bien plus qu’un événement. C’est une célébration de la créativité numérique et un pas vers un avenir plus inclusif et innovant. Il permet d’ouvrir de nouvelles perspectives tout en nous rendant compte de l’importance d’une éducation adéquate pour assurer un avenir équilibré.
Nous avons eu l’occasion d’en savoir plus sur l’expérience vécue par nos invités Francisco et María, et nous avons voulu partager avec vous leurs opinions.
Est-ce que c’était votre première fois à ce Festival ? Avez-vous déjà entendu parler du KIKK Festival auparavant ?
Francisco : Oui, c’était ma première visite au KIKK Festival dont j’ai entendu parler pour la première fois lors de la célébration de la Casa Valonia en avril dernier. L’endroit où il est organisé, Namur, est un endroit parfait pour les personnes qui ne connaissent pas le territoire de la Wallonie.
La ville est accueillante et d’une grande beauté et j’y ai découvert une grande activité culturelle et académique. Le centre-ville est situé à proximité et ne nécessite aucun autre moyen de transport que la marche, ce qui est important en termes de durabilité environnementale.
María : Pour moi aussi, c’était la première fois au KIKK Festival, et je n’avais jamais entendu parler de cet événement. Ce fut une grande découverte.
La ville de Namur se prête parfaitement à accueillir un événement comme celui-ci par son accessibilité et son fort potentiel culturel.
Qu’est-ce qui vous a plu le plus lors de votre visite au Festival ?
Francisco : Le Festival offre de nombreux espaces où se déroulent des activités et des expositions intéressantes, parfois dans des endroits aussi voyants que le théâtre de la ville ou dans un espace culturel comme "Le Delta".
Les conférences auxquelles j’ai pu assister ont été de très bonne qualité. Il n’est pas habituel de trouver des sessions qui, en fin de compte, présentent un tel intérêt dans un seul endroit. Il est facile d’accéder aux personnes et aux projets pour lesquels vous avez un intérêt.
Les organisations publiques qui promeuvent le Festival comme "Wallimage" et "Digital Wallonia" font preuve d’un enthousiasme contagieux et d’une pleine disponibilité pour la collaboration au niveau international, ce qui crée une ambiance de confiance et de crédibilité.
C’était extraordinaire de pouvoir parler face à face avec le directeur et fondateur du festival, Gilles Bazelaire, et de pouvoir connaître de première main les objectifs de l’événement. En outre, tout le personnel de l’organisation avec laquelle j’ai été en contact était toujours attentif à faciliter les contacts et les informations nécessaires pour tirer le meilleur parti du temps disponible.
María : J’ai beaucoup apprécié l’accueil, la proximité et le dévouement de toutes les personnes qui travaillent au sein de la délégation, de l’AWEx et des personnes qui m’ont été présentées. En particulier, je voudrais citer Florence et Maxime parce que l’organisation a été très bonne et tout s’est très bien passé.
Le niveau des conférences m’a beaucoup plu. Il y avait des orateurs très bons, proches et très créatifs.
Ce festival peut-il être comparé à un festival organisé en Espagne ?
Francisco : L’événement le plus proche en Espagne que je connaisse est peut-être le Sonar +D.
María : En Espagne, j’ai déjà participé à des Festivals exclusifs d’animation comme le « Weird » où ils proposent des « jeux » pour développer son réseau.
Pensez-vous que participer à ce festival pourrait être une bonne opportunité pour le talent espagnol?
Francisco : Je pense qu’un festival avec ces caractéristiques, dans un lieu où se réunissent pendant quelques jours les points forts de la culture, la créativité et les affaires européennes est d’un grand intérêt pour le talent espagnol.
María : Bien sûr. Tout ce qui crée des synergies et nous fait grandir est toujours bon.
Nous sommes très heureux de savoir que cette expérience a été si positive pour nos invités et nous espérons que cela nous permettra de nous visualiser avec un pavillon espagnol au KIKK Festival lors de l’édition 2024.
